Bilan 2023 : on a vite avancé lentement

L’année 2023 a été en grande partie consacrée d’un côté à continuer à préparer l’énorme projet  Rue des Condamnées, avec repérages et ré-écriture pour supprimer les dépenses inutiles et ainsi entrer dans le budget : suite aux repérages, il semble que les ressources nécessaires pour tourner ne soient pas disponibles avant… 2025 🙄.

Par ailleurs, j’ai retrouvé les camarades de l’équipe de Ténor (Claude Zidi Jr et Raphaël Bénoliel chez FirStep, plus Clément Miserez chez Radar), et nous espérons que le film (une idée originale de Claude Zidi Jr) partira au tournage en 2024 : beaucoup de plaisir à écrire ce scénario de comédie en costumes, sur une période que j’affectionne et connais particulièrement.

Décidément abonné aux costumes ces temps-ci, un autre projet est arrivé, par un des acteurs français que j’admire le plus, qui m’a demandé si je n’avais pas envie de bosser sur une période peu traitée de l’histoire de France, sur un personnage que nous aimons beaucoup tous les deux. Ce long métrage sera notre 1ere production, à Agathe Sofer et moi, au sein de Venus & Mars production, et il est en développement chez un des meilleurs distributeurs français : je ne peux pour l’heure pas en dire plus, sauf que nous sommes très, très heureux.

Et moi encore plus, pour une autre raison : quand j’étais en CM2, chez Mme Roux,  à l’école élémentaire du 5 de la rue Milton, dans le 9e, je commençais à parler correctement le français (je n’étais là que depuis 2 ans) et pour le petit chilien que j’étais, les cours d’histoire ressemblaient un peu à « nos ancêtres les gaulois ». Tout ça ne me concernait pas vraiment. Jusqu’au moment où Mme Roux (que sa mémoire soit saluée ici, elle fait partie de ces enseignants qui changent la vie d’un gosse), nous a parlé de ce personnage historique et de cet épisode de l’Histoire de France, et j’ai basculé « dedans ». J’ai été si frappé par cette histoire que j’y ai repensé toute ma vie. Puis, quand je suis devenu père, 30 ans plus tard, je l’ai racontée à ma fille le soir avant de se coucher (comme Rue des Condamnées d’ailleurs : quand ça plaît à ma fille, ça plaît au public. Je pense que nos enfants nous inspirent. Les enfants, c’est au fond l’origine de toutes les histoires…). Enfin, comme les hasards de la vie sont étrangement faits : un jour, un des plus grands acteurs français vous appelle et vous propose d’en faire un film… C’est en cours !

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